Aujourd’hui, je vous livre mon ressenti sur Les porteurs de lames saintes, le premier tome d’une série de fantasy.
Tout d’abord, Les porteurs de lames saintes est la deuxième série de Franck J. Matthews qui m’avait faite rêver avec Le nouveau parleur.
Dans cette histoire, on avance aux côtés de Elarinn, une jeune femme qui vit seule avec son père dans un village, toujours accompagnée de son fidèle meilleur ami : Sined. Mais un drame arrive : son père se fait torturer par la garde royale car il est soupçonné de cacher une lame sainte, des lames interdites qui seraient possédées par l’esprit de héros d’antan, recherchées par le roi.
Et à raison, car en effet, il gardait précieusement la lame de sa défunte épouse qui renferme l’esprit de… Ashga. Loin d’être un héros de légendes, Ashga est un mercenaire sans foi et très porté sur la boisson et les femmes. C’est un des personnages que j’ai le plus aimé : il se fait passer pour un dur à cuire mais est un des piliers de cette aventure, un de ceux qui font que toute notre petite équipe ne se fait pas tuer dès les premières pages. De bon conseils et très drôle, il a aussi une bonne oreille pour sa porteuse. Elarinn est un des personnages avec qui j’ai eu un peu plus de mal, peut-être pas assez mature pour son âge à mon goût, ses émotions fluctuent très rapidement et j’ai eu un peu de mal à la suivre. Mais ce personnage évolue énormément aux côtés de Ashga, pour mon plus grand bonheur, jusqu’à trouver une forme de sagesse !
Au niveau des personnages, Franck nous propose une sacré équipe : entre le meilleur ami, Sined, avide de connaissances, stratège et brave qui a été un petit coup de coeur et qui prend une place de plus en plus importante au fur et à mesure de l’histoire, alors que je n’avais pas imaginé ça ; Le prêtre convaincu qu’il prêche la bonne parole et qui ne se voit pas une seule seconde la remettre en question, sa combattante, Hereis, qui a fait voeu de silence qui m’a fait penser à Brienne de Torth, dans Game of Throne, et qui, malgré son voeu de silence, est le principal appui de l’équipe et bien d’autres que je ne citerais pas pour ne pas spoiler. On a du choix et des personnalités de dingue qui donnent une belle âme à l’histoire.
Pour l’histoire, j’ai aimé les horizons que l’auteur nous donne : on est dans un monde totalement injuste, limite moyenâgeux, où la femme est retournée au rôle de femme soumise, mais on nous fait comprendre que ça n’a pas toujours été le cas. Elarinn grandit d’ailleurs dans un village où ce n’est pas le cas et se heurte à la réalité. J’ai aimé les messages sur la société et l’amour que véhicule ce roman.
Pour résumer : on a des personnages hauts en couleur qui évoluent énormément au fil de l’histoire, un système et des messages très intéressants… j’ai vraiment hâte de suivre la suite des aventures d’Elarinn, même si je n’ai aucune idée, mais vraiment aucune, de ce qu’il pourra bien s’y passer !
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Le résumé
Elarinn vit paisiblement dans un village retranché de Zycel quand son père, son unique famille, se fait torturer à mort par la garde royale. Les militaires l’accusaient de détenir illégalement une Lame Sainte, ces épées renfermant l’esprit des grands héros du passé. Âgée d’à peine vingt ans, Elarinn se met alors en quête de vengeance armée de la Lame Sainte de ses parents. Cette dernière n’abrite cependant pas l’âme d’un champion d’antan, mais celle d’Ashga, un mercenaire retors et libidineux.
Ce duo détonant réussira-t-il à défier le pouvoir en place et à forcer les soldats du roi à répondre de leurs actes ?
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