En mars, mon objectif était d’avancer sur La sirène de Malcor et, bonne nouvelle : ça a été le cas !
La sirène de Malcor, les réécritures
Première réécriture : traiter les retours des bêta-lectrices
Cela faisait des mois que je traitais, petit bout par petit bout, les retours de mes deux bêta-lectrices. Manque de temps et procrastination étaient mes deux ennemis sur ce plan et j’avais le plus grand mal à en voir le bout.
Mais en mars, j’ai repris le taureau par les cornes et ait réattaqué les retours de mes deux exceptionnelles bêta-lectrices ! Un travail de longue haleine, mais extrêmement satisfaisant, car il m’a permis de découvrir les émotions « en direct » de deux lectrices tests et de décider de réécrire la fin de mon histoire, une nouvelle fois. Je n’ai pas réécrit la fin pendant cette phase, mais durant la deuxième réécriture…
Deuxième réécriture : lecture rapide et refonte de la fin
Cette phase était un vrai plaisir, car il s’agissait – dans un premier temps – de me glisser dans la peau d’un lecteur et de redécouvrir mon texte. Riche de mon voyage à Londres récent (une part des aventures de La sirène de Malcor se déroule à Londres) et des notes de mes bêta-lectrices, j’ai modifié quelques microéléments des trente premiers chapitres (environ 2/3 de l’histoire). Le plus gros changement vient du nommage d’un personnage assez singulier : un sac magique adorable que j’ai hâte que vous découvriez !
Mais après les trente premiers chapitres, je devais reprendre la fin de l’histoire. L’une de mes bêta-lectrices a mis le doigt sur ce qui me gênait depuis tant d’années à propos des différentes fins que j’ai imaginées et j’en ai enfin trouvé une qui me plaît énormément ! L’écriture de cette nouvelle fin m’inquiétait un peu, car je voulais à tout prix garder un morceau de l’ancienne, tout en maintenant du sens. Et, au final, quel plaisir ! J’ai adoré tisser les mots, les émotions, nouvelles, de mon héroïne.
Mes bêta-lectrices doivent encore valider cette nouvelle fin, mais elle me plaît… et c’est déjà énorme !
Mais avant cela…
Et en avril ?
Avant de renvoyer mon texte à mes bêta-lectrices, je me suis plongée dans un travail long et fastidieux, mais oh combien nécessaire : la lecture à voix haute de tous les chapitres, couplée au passage sur Antidote, un logiciel qui me permet notamment de traquer les fautes et répétitions.
La lecture à voix haute est essentielle pour moi : elle me permet de dénicher les phrases trop longues ou qui choquent l’oreille.
Pour vous donner une idée : le travail sur un chapitre représente entre 2 et 3 heures – et une bonne dose de concentration. J’avance donc chapitre après chapitre, œuvrant pour maintenir mon cap sans me décourager, et bien consciente que cette étape est grandement nécessaire pour alléger le futur travail de la correctrice professionnelle !
Mon objectif ? L’avoir terminé d’ici fin avril, avant ma pause de mai. Actuellement, La sirène de Malcor compte 45 chapitres (prologue et épilogue compris). J’attaque le travail sur le chapitre 7 aujourd’hui.
Si j’enlève les jours où je ne peux pas travailler dessus, il faudrait que je réécrive environ 2 chapitres par jour. Challenge accepté : rendez-vous début mai, ou sur ma News’lecteurs, pour savoir si j’ai réussi !
Je réfléchis à créer une page autour de ce one-shot sur mon site internet : dites-moi en commentaire ce que vous aimeriez y découvrir !
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