Octobre a été un beau mois de renouveau. Après le merveilleux Salon du livre du Mans, où vous m’avez fait vivre un vrai conte de fées, l’envie d’écrire est puissante… Zoom sur les coulisses de ma vie d’autrice !
La Laïsha, tome 3
Autant vous dire que j’ai compris immédiatement à quel point vous attendiez le tome 3 de La Laïsha ! Et cela m’a fait extrêmement plaisir !
À peine sortie de salon, j’ai donc contacté les deux personnes qui travaillaient dessus à ce moment : une de mes bêta-lectrices et Sheila, ma graphiste, pour savoir où elles en étaient.
Sheila m’a répondu immédiatement, ma bêta-lectrice… non. Et il s’est avéré, au bout d’une semaine, qu’elle n’avait finalement pas le temps de s’en occuper.
J’ai tout de suite contacté une des bêta-lectrices qui avait fait un travail fabuleux sur La sirène de Malcor, Marie. Elle a accepté de m’aider une nouvelle fois, en me prévenant que je n’aurai pas de nouvelles avant les fêtes.
Ce qui est une excellente nouvelle !
Avant cela, je n’avais aucune idée de quand j’allais enfin recevoir mon texte relu. Maintenant, même si cela semble loin, j’ai enfin une date. Cela m’a permis de commencer un nouveau projet, dont je vous parle depuis des mois :
Petite pierre (qui roule), n’amasse pas mousse
J’ai failli me lancer dans ce projet plusieurs fois au cours de l’année, mais, systématiquement, un roman prioritaire revenait. Je l’ai donc repoussé, acceptant que son heure n’était pas encore venue.
Mais, au Salon du livre du Mans, ma mère a posé LA question : quel projet après La Laïsha ?
J’en ai plein, mais, pour être honnête, La sirène de Malcor, et tous les rebondissements liés à sa parution m’ont vidée d’une grande partie de mon énergie. J’ai donc besoin de me relancer en douceur dans l’écriture et les histoires jeunesse sont parfaites pour cela !
Et, bonne nouvelle : j’en avais justement une en tête, pour des enfants de 5-6 ans. Une histoire courte, efficace, mais pleine de rêve et d’aventure !
Malgré tout, en commençant à écrire, un problème est apparut ! Mon style était une nouvelle fois adapté à mon public jeunesse habituel (les 7-8 ans).
Je suis donc restée bloquée au premier tiers de mon histoire un moment, jusqu’à décider d’écrire ce projet pour mon public habituel, puis de le retravailler en profondeur, plus tard, pour qu’il corresponde à celui que je vise.
Une fois cette décision prise, mon texte a coulé de source ! Je savais quelles rencontres ma Petite Pierre allait faire, mais je me suis laissée surprendre par les apprentissages qu’elle en tirait et par son évolution au fil des lignes.
Cette histoire parle de famille, de la soif de découverte, de l’importance de s’ouvrir aux autres et de dialoguer pour pouvoir grandir.
Le premier jet s’étendait sur 5 pages Word, et comptait 2 227 mots (la version finale de La princesse et les papillons en compte 2 697). Après une première réécriture, il est descendu à 2 089 mots !
C’est déjà mieux, mais un gros travail m’attend pour gagner en fluidité et simplifier le vocabulaire. Mais aussi découper cette histoire en deux ou trois livres. Aujourd’hui, elle est trop longue pour des lecteurs et lectrices en plein apprentissage de la lecture. La découper en plusieurs petits tomes me semble être la bonne solution !
Cette histoire jeunesse courte, douce, et pleine d’aventure m’a permis de me remettre à rêver et à écrire… et m’a même donné envie de reprendre, quand j’aurai le temps, un vieux projet de roman !
Elle l’ignore, mais les pierres de cette histoire me sont inspirées par l’artiste Ramona Wultschner
Une illustratrice allemande qui fait des merveilles (et pour lesqualle j’ai largement craqué !)

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