Un retour sur une « lecture doudou » aujourd’hui avec une bande-dessinée jeunesse, Le grimoire d’Elfie.
Pour commencer, tout comme Sorceline ou Les soeurs Gremillet, c’est une BD classée en jeunesse, mais je n’ai pas senti de côté trop enfantin. A mon sens, elle est parfaite pour tous les rêveurs, quel que soit leur âge !
Elle m’a d’ailleurs dans un premier temps fait penser aux soeurs Gremillet. C’est aussi l’histoire de trois soeurs, très différentes les unes des autres, qui partent dans des aventures fantastiques. MAIS ! Si le début les rassemble, on a droit à une histoire bien différente.
On comprend à mi-mot que les trois soeurs, Elfie, Magda et Louette, ont été touchées par une catastrophe. Elle a changé leur vie du tout au tout, les a séparées, mais elles sont à nouveau réunies pour notre plus grand plaisir. On les suit à travers leur voyage en France en bus-librairie conduit par la grande soeur et dans lequel elles vivent.
La cohabitation n’est pas toujours évidente, et l’ambiance du village breton dans lequel elles arrivent n’est pas non plus très avenante. En effet, une querelle vieille de dizaines d’années fait loi et notre jeune rêveuse qui se découvre des talents de magicienne va vouloir aider à résoudre la situation. Les différents personnages sont touchants et très réalistes. J’ai vraiment aimé le voyage !
C’est une super belle histoire, humaine et magique, et j’espère bien que la suite ne va pas tarder ! L’objet livre est beau… et que dire des dessins ? Splendides !
Bref, vous l’aurez compris, c’est un beau coup de coeur !
Le résumé
Elfie et Magda vivent depuis la mort de leur mère chez une tante acariâtre. Mais un jour leur sœur aînée revient de Londres : elle a transformé un bus anglais en librairie ambulante pour aller de village en village. Une nouvelle vie commence ! Leur première étape les amène dans une île bretonne où de vieilles rancœurs secouent la population, pour un mystérieux timbre perdu. Mais surtout, Elfie découvre qu’elle a hérité des talents de sorcière de sa mère, et d’un grimoire qu’elle doit nourrir de ses écrits.
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