Les Chroniques des Fleurs d’Opale, tome 1, partie 1, Ielenna

Aujourd’hui, nous allons parler de la lecture en demi-teinte d’un roman de fantasy adulte : Les Chroniques des Fleurs d’Opale.

Je vais commencer par ce qui m’a donné des difficultés : la prose. Ce roman plaira assurément aux amoureux des longues descriptions et à la recherche de vocabulaire poussé de la langue française. Moi, ça m’a un peu freinée, je dois l’avouer. Mais cela va avec le personnage principal de l’histoire : Diphtil, car c’est elle qui se remémore sa jeunesse… et son vocabulaire s’accorde parfaitement avec son enfance dans un monastère. Deuxième chose que j’ai eu du mal à apprécier : l’héroïne. En plus d’être niaise et totalement pieuse, elle fait la morale aux autres en pensant détenir LA vérité. Les personnages masculins qui l’entourent ne relèvent pas vraiment le niveau… heureusement, il y a Yasaline !

Qui me permet de passer au positif de ce roman ! Yasaline est le deuxième personnage féminin important et c’est un esprit meurtri, mais libre. La jeune femme fait ce qu’elle veut, quand elle veut, et est fondamentalement libre (ou presque).

Au-delà de ce personnage, et de la prose exigeante de l’autrice, je me suis laissée embarquer par l’histoire. Dès la deuxième partie du roman, les personnages se dérident un peu, et l’histoire devient plus agréable à lire. Les événements commencent à se mettre en place, promettant une suite intéressante.

Si vous aimez la fantasy qui rime avec longues descriptions et vocabulaire complexe : cette lecture est faite pour vous ! Quoi qu’il arrive, je vous reparlerai de cette série, car la suite attends bien sagement dans ma PAL, et j’espère que le tome 2 sera dans la lignée de la deuxième partie du livre !

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Le résumé

Si seulement j’avais su combien ma vie allait basculer. Comment l’enfer m’aurait enchaînée. Si seulement j’avais pu entrevoir les rouages du destin. Les rencontres comme les pièges, les obstacles comme les révélations. Si j’avais su mieux distinguer bontés et malveillances. Amours, amitiés ou loyautés. Cette histoire serait toute autre. Mon histoire. Preuve que même les Dieux ne peuvent tout savoir. Rare rescapée du massacre de son village natal, Diphtil, une jeune fille du peuple de l’Air, est sauvée en territoire ennemi grâce au symbole étrange qu’elle porte sur le front. Elle serait la cinquième fille de la Déesse Aveugle. Séquestrée dans un monastère et manipulée par le prêtre Sarïn qui compte la livrer au roi une fois ses pouvoirs éveillés, elle est libérée par son frère, Naid, qui la persuade de partir avec lui. Sauf que les terres de l’Edenor sont semées de dangers et que la cruauté de certaines personnes, hantées par la haine et la guerre, s’oppose à la candeur de Diphtil, avide de découvrir ce monde dont elle a si peu joui. Mais avant tout, elle veut échapper à son destin. Est-ce possible, lorsque l’on est vouée à devenir une Déesse ?

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