Retour sur une histoire doudou que j’ai eu plaisir à lire ce weekend : Nom de code : Albane.
Nom de code : Albane est un livre plutôt court qui se dévore en une soirée et qui prend quand même le temps d’aborder de nombreux sujets d’actualité : la religion, les extrémistes, mais aussi d’autres sujets plus éternels comme la recherche de soi, la bienveillance ou le fait de grandir avec un seul de ses parents et la construction de l’enfant.
Le héros, Pierre, est un garçon gentil, trop gentil, qui suit aveuglément tout ce qu’on lui ordonne de faire sans faire de vague. Le problème : un déficit dans les caisses de la magie fait que les personnes comme lui, qui ne sont ni horribles ni actives pour le bien, juste passives et qui ne feront jamais rien de grand dans leur vie doivent disparaître ou pris en charge pour être rééduqués pour qu’ils vaillent les dépenses que leur ange-gardien fait pour eux.
C’est quand son tour arrive de se faire enlever pour être rééduqué, que Pierre rencontre son professeur, Léo-Paul, un homme qui a tout sacrifié pour sa liberté et son indépendance… et peut-être aussi par lâcheté. Ce dernier, avec l’aide de mots laissés par l’ancien ange-gardien de Pierre – Albane – dont il était amoureux avant qu’elle ne soit ré-affectée à un cas plus grave, va aider son élève à trouver des raisons de se battre et l’envie de vivre.
L’auteur nous amène tranquillement sur les chemin de sa réponse, nous délivrant des vérités douces que nous avons envie de croire de tout notre coeur… mais la réalité est bien plus tragique et se termine en drame.
Le seul bémol, au niveau de l’objet livre, sont les quelques problèmes de mise en page qui subsistent et qui interpellent le regard (numéros de pages présents sur des pages blanches, nouveaux chapitres qui sautent 2 pages blanches…) mais qui pourraient être corrigés assez facilement.
Mais peu importe, car il s’agit en définitive d’une belle histoire fantastique, dramatique, qui contient des personnages doux et attachants. Elle peut se lire dès l’adolescence.
Merci à Babelio et à Lilys éditions pour l’envoi et pour la belle découverte !
Le résumé
Elle s’appelle LUI-P3-6-99 ― dite Albane pour les intimes, parmi lesquels il y a son Pierre, le plus intime de tous puisqu’il est précisément son protégé. Seulement, voilà ! Le métier d’ange gardien est en pleine restructuration. Les caisses de magie sont vides. On rogne sur tous les sortilèges. Avec tous ces fous de Dieu qui s’engagent les uns après les autres, toutes les équipes sont sur les dents ! Du coup, on liquide. On fait la traque aux inutiles. La Grande Direction s’est réunie : on va éliminer les vivants qui ne vivent pas. A quoi bon leur dispenser de l’énergie ? C’est féerie perdue ! Pierre est de ceux-là. Il est donc voué à disparaître. Précisément, il va être envoyé en camp de rééducation. Un professeur l’y attend. Un prof d’un nouveau genre, capable de lui apprendre le goût de s’engager. D’exister. Sa méthode ? Citer du Walt Disney. Pendant ce temps-là, Albane, elle, va devoir s’occuper d’un nouveau cas, un terroriste prêt à tout pour mettre le pays en sang.
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Nom de code : Albane, Christophe Renault
A reblogué ceci sur La popotte littéraire de Marmima.