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Que passe l’hiver, David Bry

Que passe l'hiverQue passe l'hiver

Et non, je n’ai pas disparu subitement, je prenais juste un temps fou à lire Que passe l’hiver de David Bry.

Comme vous l’avez compris avec cette première phrase, je n’ai pas eu de coup de coeur pour ce livre, mais je ne l’ai pas non plus détesté.

Dans un premier temps, j’ai eu des réticences à le démarrer parce que la couverture ne me donnait pas vraiment envie. Pâle, désordonnée et des personnages qui ont l’air morts et/ou maussades… mais ce n’est que mon avis.

J’ai donc choisi cette lecture en faisant confiance à la librairie kube qui me l’avait recommandée, n’ayant, pour l’instant pas été déçue de leurs propositions, et parce que je trouvais que l’hiver était la saison idéale pour le lire.

Mais une fois le roman commencé, le premier défi arrivait : retenir les noms, les clans et les places de tous les personnages. Heureusement, l’auteur nous rappelle régulièrement qui est qui, mais cela va tellement vite que je n’ai pas réussi à m’attacher vraiment à eux. Ensuite, la plume de l’auteur ne m’a pas faite chavirer. Sa volonté semble être d’écrire de façon poétique en abreuvant le lecteur de détails sur l’environnement du héros, mais cela m’a surtout noyée et perdue. Les tournures de phrases ne sont pas claires, pour certaines d’entre elles, j’avais le sentiment que la phrase n’était pas terminée et surtout, il y a énormément de répétition des informations liées à l’histoire et aux tentatives du héros de comprendre quelque chose au drame qui se déroule devant ses yeux et devant lequel il se sent totalement démuni.

Mais passons à l’histoire. Nous sommes plongés le premier solstice d’hiver du jeune Stig Feyren, fils du chef du clan Feyren (un des quatre clans de la clairière), qui a la capacité, comme tous ceux de son clan, de se transformer en un animal. Pour lui, c’est le corbeau, qui lui permet de gagner en sérénité, loin des regards sur sa démarche claudiquante liée à son pied bot.

Mais le solstice ne se passe pas aussi bien qu’il l’aurait espéré. Alors qu’il rêve de rencontrer le roi de l’hiver et de pouvoir vivre ce moment avec son frère ainé, qu’il adule, comme ils en rêvent depuis des années, les premiers morts tombent.

On suit ensuite peu à peu les choix du héros qui tente de résoudre l’énigme de toutes ces morts, ses alliances et ceux dont il s’éloigne. L’histoire, qui est axée sur l’idée que le dieu de ce monde : Urian, tisse une multitude de possibles – donc seuls les choix des uns peut jouer sur le destin des uns ou des autres – , est rythmée par une phrase :

Un fil du destin se brise. Un autre se renforce.

Et par une sorte de poème dont le secret s’éclaire à la toute fin de l’histoire.

L’univers est vraiment intéressant, j’ai aimé découvrir la clairière et les croyances qui y vivent. J’ai aussi beaucoup aimé les différents pouvoirs de chaque clan, en étant dubitative sur le fait qu’il n’y ait jamais aucun mélange entre eux, ce qui serait dingue pour leurs pouvoirs. Mais je suis aussi frustrée. Quitte à faire des descriptions immenses, pourquoi ne pas nous en apprendre plus sur les limites de cet univers… Pourquoi doivent-ils absolument respecter les limites de la clairière ? Qu’est-ce qu’il leur arrive sinon ? Qui est vraiment le roi de l’hiver ? Et surtout la fin, que je n’ai pas vraiment saisie, j’aurais apprécié d’avoir plus de pistes, peut-être. Je sais que c’est un choix narratif de laisser imaginer la suite au lecteur, mais au fond de moi, j’aurais quand même aimé qu’il m’oriente.

Je dirais donc que, certes, ce livre n’est pas un coup de coeur pour moi, mais qu’il reste intéressant à découvrir. Et que si, moi, je n’ai pas été touchée, vu les avis qu’il y a dessus à côté, je suis une des seules à ne pas l’avoir adoré.

Le résumé

Stig, cadet du clan Feyren, se réjouit de participer pour la première fois aux festivités du solstice au sommet du Wegg, demeure du roi de l’hiver, signe de son passage à l’âge adulte. Le jeune homme au pied bot, difformité qui lui vaut le mépris son père, observe avec candeur et enthousiasme les conteurs, danses, ripailles et conversations, n’osant encore se mêler aux membres des trois autres clans. Mais lorsque le seigneur des Dewe s’écroule brutalement, la fête se teinte de la couleur du deuil. Et l’atmosphère glacée se fait plus étouffante.

Au cœur de la Clairière, les bûchers mortuaires brûlent et signent déjà la fin d’un monde.

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