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Vox, Christine Dalcher

Vox… que dire de Vox…? Beaucoup trop de choses ! Beaucoup plus que je ne pourrai en dire si je vivais dans cette dystopie terrifiante.

Cela faisait un moment que ce roman me faisait de l’oeil. Sa couverture m’appelait. Même si je savais que son thème serait dur, je m’attendais à quelque chose de très romancé, de surréaliste. Mais pas du tout.

Dans Vox, on est plongés dans notre monde, aux Etats-Unis, dans la vie de Jean, une femme, une docteur en neurosciences, une maman dont le monde a été chamboulé suite au changement de gouvernement. Car dans Vox, les femmes ont droit à 100 mots par jour, ne sont plus que femmes et mères. Les jeunes n’étudient plus dans la même école, et plus les même choses en fonction de leurs sexes et leur endoctrinement est fort. Les homosexuels et tous ceux qui refusent de se ranger dans la case voulue sont envoyés en camps de travail avec un compteur de mot réduit à 0.

Dit comme ça, vous vous dites peut-être « oui, et ? ». Oui, et on le vit au même rythme que l’héroïne. On la sens couler, s’en vouloir d’avoir laissé arriver ça malgré elle. On la voit commencer à haïr son mari, son fils aîné qui se fait endoctriner. On la sent abattue par ce qu’on apprend à sa fille à l’école.

C’est violent, dur, car c’est crédible. L’histoire se déroule dans notre monde, on comprend sans que ce soit expliqué en détail comment les leader politiques ont fait pour arriver au gouvernement. Comment leurs mesures sont arrivées, insidieuses, dans la vie de Jean et de toutes les femmes autour d’elle.

Je m’attendais à un récit plus épique, plus déconnecté mais je ne suis pas déçue. Au contraire, son réalisme, son ancrage dans notre société et l’humanité criante des personnages le rendent effrayant.

Je vous recommande donc vivement cette lecture !

Le résumé

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

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